Limonade et sirop de menthe - IAM

J’suis l’produit de mon environnement, du bitume avec tes sons

Appel pour agression, violence pour conditionnement

Tu sais quelques bris, ça tourne autour

Ceux qui gênent, on les soulève

On les fourre, sans ménagement

Pas d’ambition peut-être

Les gens ici m’ont rappelé sans cesse qui je suis

Surtout pas qui je peux être

Si tu savais combien j’me fous d’la vie des vieux schnocks

J’vais coller mon tarin napolitain sur le Mont Rushmore

C’est ça le coupe-coupe, c’est ma bouche

Mon texte, un savon, mon nom, Georges Kush

Ça veut couvrir le territoire du drapeau des confédérés

Des cons fédéré sous un drapeau bien imité

Des fois, faut parler chiffres mais là, faut parler plume

Les autres ont mille versions, mais la mienne, y en a qu’une

Mes parents m’ont dit, «fils, ne tourne pas avec le vent»

J’garde un cap droit devant, pas le dos ni le flan, je donne

À force de trainer dans la merde, on la recrache en rimes

Ça fait tripper certains, ceux qui n’aiment pas le rap en rient

Nous, on veut unir les gens séparatistes

Ils chient non-stop sur nous et crient, «On n’est pas racistes»

Certes, ni famine ni bombardement

Mais ils nous braquent avec les sentiments

Les clés de nos appartements

Élevé parmi les aigles et les colombes

J’lis l’histoire pas les histoires de Christophe le colon

Et ça fait

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

Des fois, j’roule seul la nuit, sans but

La ligne est franchie, dur d'écrire une douleur qu’on ressent plus

Mon ghetto c’est coloré, du taf au noir aussitôt l’argent est blanchi

Des fois, j’roule seul la nuit, sans but

La ligne est franchie, dur d'écrire une douleur qu’on ressent plus

Mon ghetto c’est coloré, du taf au noir aussitôt l’argent est blanchi

La voie a sculpté dans l’asphalte

Mon échec c’est la fac

Depuis cette époque-là j’porte le Gouffier d’Arafat

Le rap c’est mon arche

Au sommet de l’Ararat

Nos sons dans les tours entrecoupés de «akha akha»

Marteler l’sol de ces allées qui puent la pisse

Mais pas de demi-tour dans cette route quand tu l’as prise

Combien de bricolo nazes ont voulu m’resserrer la visse

Si ta faim à mon vis, coupé du biz', ils s’font Elvis

Devant le club les visio' disait, «casse-toi»

On sait où tu vis alors ne gaze pas

On matait les belles mines, chanterait comme le Saint Graal

Nos rêves étaient intacts, entre putes et rebenga

Sombre comme Sobibor, court dans les corridors

Qui aurait pu dire quelle saison jouaient chez Polidor

J’suis le produit de cet amour à domicile

Des fêtes, des braquages, des coups et homicides

Escale à Istanbul en revenant de Kaboul

Des tunnels et sous-sols et de l’escapade en cagoule

Des bises sur le front et des câlins chez mamie

Et du Sancho wanted, visé par la loi Rico, ouais

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe

J’suis le produit de mon environnement

Ces bars glauques où on mélange la limonade au sirop de menthe